2° Escale aux Canaries

Premiers pas

Cette escale clôt la première étape, soit un bon tiers du parcours de notre Transat:

  • les premiers pas sur terre sont hésitants, un petit mal de terre furtif,
  • le petit train-train se met en place, rangement, une bonne douche, un petit resto, lessive, ça y est ça sent’i bon !
  • les petits bonheurs simples sont les bienvenus, on peut se faire une pression ?
  • on repère vite les commerces alentours, rien de terrible ici, pas grave,

Premiers repérages

Le lendemain, on visite le shipchandler : Daemen Yacht Service représentant local de Volvo Penta

  • en très peu de surface, voilà l’essentiel, avec un personnel dévoué,
  • nous les solliciterons bientôt pour réparer l’infiltration de la poupe, et bien nous en a pris, la pose du diagnostic est faite,

 

  • malgré leur charge de travail, ils nous proposent d’intervenir de suite, çà nous arrange bien !
  •  la réparation est rapide, très pro, avec des produits de bonne facture,
  • et on garde le reste des composants fournis, car on ne sait jamais ^^

 

  • Premiers restos

      En soirée on se restaure à Los Abrigos, petit bourg typique, plein de petits restos dans la rue descendant vers le petit port,

      •  plats typiques ou pas, paellas, tapas, cerveza y compañia,
      • à toute heure selon la légende, en fait cela ferme plus tôt en cette saison,

Et on bricole

Todo-list bricoles:

      • remplacer le chariot de GV s’avère impossible, l’élément doit être commandé depuis Barcelone, donc on verra avec DYC pour une livraison au Marin,
      • Pour parer à la traversée on va consolider le bricolage avec des cordages et du dyneema,
      • on recherche désespérément les coulisseaux de GV, et on fait chou blanc, on avait gardé l’ancienne GV, on récupère trois anciens dèjà très usés, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche,
      • on refait un tour des filières en remplaçant les goupilles en inox ouvertes, et on pose des rondelles anti-ragages sur l’avant pour faciliter le passage du génois lors des virements de bord

 

Logistique

      • faire les courses est une corvée à laquelle l’équipage fait face sans broncher, faut bien manger !
      • bien que nous ayons confectionner des listes d’avitaillement, on reste perplexe avec le décalage de notre liste et l’achalandage des super-mercados !
      • on ne peut s’empêcher d’imaginer qu’on risque d’oublier un truc essentiel, et tellement évident lorsque l’on sera en mer loin des magasins,

 


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Commentaires

4 réponses à “2° Escale aux Canaries”

  1. Avatar de morel
    morel

    bravo aux bricoleurs et aux hommes de ménage
    leurs femmes en profiteront au retour ?

  2. Avatar de Laferriere
    Laferriere

    coucou VONICK tout va bien a bord, nous attaquons notre troisieme nuit depuis les Canaries, tout va bien a bord et le vent est parfait pour nous pousser vers les Antilles! Ici c’est effectivement le royaume de la bricole, de la cuisine mais aussi de la lecture . Aucun bateau aucun oiseau, c’est le vide total autour de nous , mais on s’y habitue . je t’embrasse, a toi évidemment mais egalement a ton frero Bertrand

  3. Avatar de PILO MABELE
    PILO MABELE

    coucou Jérôme comment se passe cette glissade vers les Antilles ? Du vent ? Mer d’huile ? Du soleil ?
    Belle continuation.
    Bises.

  4. Avatar de jpr

    Hello Jérôme.
    On ne retrouve le réseau que maintenant …
    Déjà plus de deux semaines au soleil dans les alizés.
    On a maintenant pris l’habitude de manger avec la nourriture et des couverts qui traversent le bateau sans rien demander et nous qui nous nous déplaçons en permanence comme des mecs bourrés sortant de boîte à 6 du mat.
    On ne voit pas le temps passer entre quarts de nuit, manœuvres, bricolages, lectures, siestes, repas, apéros, pêche bredouille.
    On a eu le bon panel des configurations entre plaisirs et emmerdes classiques.
    Des journées extras dans l’alizé à 20 nœuds bateau au surf sous spi, du mou, des orages avec des grains à plus de 30 nœuds entrainant des manœuvres d’urgence et aussi le nuit autrement ce n’est pas drôle, une voie d’eau, un spi déchiré, l’attache du hale bas qui explose deux fois …
    Mais ce n’est que du bonheur et nous allons encore profiter de 4 jours de nav avant de rejoindre les rhumeries de Martinique.
    Promis on va boire un verre de rhum à ta santé et aussi pour tous les pauvres copains englués dans le froid de l’hiver.
    La bise.
    G-Rhum